La vision des couleurs par l’œil humain
Cellules photosensibles
La rétine est parsemée de cellules photosensibles. Elles sont de deux types distincts :
Les bâtonnets (1)
Les cônes (2)
Les bâtonnets sont essentiellement sensibles à l'intensité lumineuse et sont particulièrement actifs dans la pénombre ou dans la quasi-obscurité.
Ce sont les cônes qui permettent la vision des couleurs.
Sensibilités spectrales des cônes
Les cônes eux-mêmes sont de trois types différents avec chacun une sensibilité maximale à une couleur particulière. On distingue ainsi les cônes sensibles au bleu \(\left( \lambda_{max}=437\ \mathrm{nm} \right)\), au vert \(\left( \lambda_{max}=533\ \mathrm{nm} \right)\) et au rouge \(\left( \lambda_{max}=564\ \mathrm{nm} \right)\).
La courbe noire correspond à la sensibilité spectrale des bâtonnets.
Analogie avec le capteur d'un appareil photo numérique
Sur la rétine, les couleurs sont donc analysées selon trois composantes (Rouge, Vert, Bleu) sur le principe de la synthèse additive.
Le cerveau combine les messages nerveux issus de ces trois types de cônes, là aussi sur le principe de la synthèse additive.
Les capteurs numériques fonctionnent sur le même principe d’analyse des couleurs grâce à un filtre de Bayer qui combine des filtres rouges, verts et bleus.